Santé et Bien-être

Notre projet

1- Introduction

Aujourd'hui, de nombreuses personnes sont touchées par une pathologie cancéreuse. Elles concernent tout le monde, que ce soient des enfants, des adultes ou des seniors. Qu'est-ce qu'un cancer ? Un cancer est une maladie caractérisée par la prolifération de cellules anormales au sein d'un tissu normal dans l'organisme. On appelle ces cellules, malignes car elles se propagent dans l'organisme en formant des méthastases. Par ailleurs, certaines pathologies ne sont pas désignées comme cancéreuses, puisqu'on va parler de cellules bénignes, c'est-à-dire qu'elles ne se répandent pas dans l'organisme.

2- Exposé de la situation

Deux patients souffrent de maux divers : étourdissements, troubles de la vision ainsi que des maux de tête. L'un des deux patients est touché par une tumeur cérébrale localisée au chiasma optique, expliquant donc ces symptômes. Néanmoins, le second patient, ne présente aucune pathologie particulière.  

3- Problématique

Comment déceler une tumeur cérébrale à partir de patients présentant les mêmes symptômes ?

Dans ce TPE, grâce à une démarche scientifique de comparaison, nous allons nous intéresser aux critères de détection d'une tumeur cérébrale en étudiant, les différences anatomiques du cerveau chez un patient malade et chez un patient normal.

4- Diagnostic complet

  • Enoncé des symptômes

Tout d'abord, il faut noter que les symptômes d'une tumeur peuvent varier selon quelques paramètres, dont le volume de la tumeur, sa vitesse de développement ainsi que son emplacement. Chez certaines personnes, les symptômes ne se manifestent pas, alors que chez d'autres personnes, ils évoluent progressivement. Les symtômes les plus fréquents sont les maux de tête, les nausées ainsi que les vomissements, les troubles de la vision, des vertiges ainsi que des étourdissements, des troubles du comportement (coordination, faiblesse...) et de l'humeur. Des difficultés de concentration peuvent aussi apparaître.

Comme évoqué précédemment, nos deux patients présentent tous deux les mêmes symptômes à savoir : troubles de la vision, étourdissements, ainsi que des maux de tête. Chez notre premier patient, ces derniers sont la conséquence d'une tumeur cérébrale située au chiasma optique. Cependant, notre second patient ne présentant aucune pathologie est lui aussi victime des mêmes symptômes.

Ils décident donc d'aller consulter un spécialiste, pour connaître la démarche scientifique employée par l'équipe médicale afin de détecter ce type de pathologie.

  • Première consultation par un spécialiste

Nos deux patients vont donc consulter le même spécialiste qui leur dit :

" Pour me permettre de prendre connaissance de la situation et de vous expliquer au mieux les critères de détection de tumeurs, je vais vous prescrire deux examens médicaux : un scanner et une IRM. A la suite de ces examens, je pourrai vous montrer les différences anatomiques cérébrales qui existent."

  • Description des imageries médicales utilisées

Le docteur a prescrit à nos deux patients deux types d'imageries différentes : le scanner et l'IRM. Contrairement à ceux que peuvent penser beaucoup de personnes, l'IRM et le scanner sont deux techniques d'imageries bien différentes. 

Nous pouvons les distinguer par les caractéristiques suivantes :

  • L'IRM dont les initiales signifient Imageries par Résonnance Magnétique, permet de visualiser les organes et les tissus mous, elle est d'une très grande précision. L'IRM permet également la détection de lésions. Ce type d'examen médical est dirigé par une équipe de radiologues et médecins et fonctionne de la manière suivante : le patient est allongé sur une table avec des protections auditives, il est immobile durant toute la période de l'examen très bruyant (le son étant souvent comparé à celui d'un marteau piqueur). En effet, l'IRM fait appel aux propriétés des champs magnétiques. Une antenne est placée sur la zone à explorer. Dans notre sujet, cette IRM sera cérébrale donc l'antenne sera placée au niveau de la tête. De plus, un aimant de forte puissance est placé sur l'appareil. L'IRM est une technique basée sur l'observation de la résonance magnétique nucléaire (RMN) des protons de l'eau. En effet, l'eau constitue environ 70% du corps humain et le proton H (hydrogène) est naturellement abondant et très sensible en RMN. Le principe est de faire vibrer ces noyaux d'hydrogène dans les tissus de l'organisme. Ces tissus sont eux-même constitués de protons modélisés par des aimants. En vibrant, ces aimants vont émettre des signaux et alerter l'antenne, et enfin ces signaux seront transformés en imageries. Durant l'examen, le patient va se voir injecter un produit, appelé produit de contraste. Il va permettre une meilleure visualisation du tissu ou de l'organe observé. Ces produits sont en général composés de galinium. L'IRM fournit également des images sous différentes coupes (coronale, sagittale, axiale).

IRM cérébrale (coupe sagittale)

 IRM cérébrale (coupe axiale)

IRM cérébrale (coupe coronale)


  • Le scanner, lui aussi, est une technique d'imageries médicales. Il permet la visualisation de différents organes comme le cerveau, la moelle épinière. Il permet également le diagnostic d'AVC, d'hémoragies, de tumeurs. Le scanner a pour le moment les mêmes propriétés que l'IRM sur ce qu'il peut percevoir au niveau des pathologies. Cependant au niveau technique, le scanner utilise les rayons X comme en radiographie. A l'aide de ces derniers, le scanner va pouvoir différencier la densité des tissus au sein de l'organe observé. Ce dernier va être traversé par de nombreux faisceaux de rayons, délivrés en même temps à partir d'un large disque positionné autour de la tête. Le patient est comme à l'IRM allongé sur une table d'examen, immobile, celle-ci se déplaçant autour du disque. Le scanner dure quelques minutes et se dit très efficace en situation d'extrême urgence. De même pour le scanner, il se peut que le patient ait une injection d'un produit iodé, le produit de contraste ayant le même but que pour l'IRM. Par ailleurs, le scanner peut être défaillant en cas d'observation de petites lésions. Si le pronostic après un scanner reste incertain, il est conseillé de passer une IRM. On retrouve aussi sur le scanner, les trois coupes présentées ci-dessus pour l'IRM.

Scanner cérébral d'un cerveau sain (coupe axiale)

 

  • Comparaisons des imageries médicales

Nous allons tout d'abord, comparer les imageries de chaque patient avec des imageries qui nous serviront de témoin, puis nous établierons des observations, et des conclusions nous seront données par notre spécialiste.


PATIENT A :


Scanner normal (coupe axiale), issu d'Internet


                      

Scanner témoin (coupe axiale), issu d'Internet    

        

IRM normal (coupe sagittale), issue du logiciel scientifique Eduanatomist

IRM témoin (coupe sagittale), issue du logiciel scientifique Eduanatomist

                                                        

PATIENT B :


Scanner normal (coupe sagittale), issu d'Internet

Scanner témoin (coupe sagittale), issu d'Internet


 IRM avec tumeur (coupe coronale), issue d'une séquence d'IRM personnelle

 IRM témoin (coupe coronale), issue du logiciel scientifique Eduananatomist


Nous remarquons chez le patient A, aucune anomalie cérébrale visible, en comparaison avec l'imagerie témoin, que ce soit sur le scanner ou encore l'IRM. Cependant, chez le patient B, nous observons une masse au niveau du chiasma optique sur l'IRM, mais aucune anormalité sur le scanner. Ce qui prouve donc que le scanner ne visualise pas toutes les lésions possibles. L'IRM est donc l'une des meilleures techniques d'observation.

 

  • Deuxième consultation par un spécialiste

- "Docteur, pouvez-vous nous dire quelles sont les différences entre les imageries du patient A et du patient B, s'il vous plait ? Pouvez-vous nous donner plus de précisions ? "

- "Oui bien sûr. Alors le patient A n'a aucune anomalie cérébrale, aucune tumeur n'est détectée, le cerveau est normal. Les symptômes dont il est victime ne proviennent donc pas de là, cela est peut être dû à une alimentation irrégulière ou une grande fatigue. Néanmoins, le patient B présente une masse au niveau du chiasma optique, c'est-à-dire à l'intersection des nerfs optiques. On peut identifier cette masse par le fait qu'elle n'est pas homogène avec les autres substances blanche et grise présentes dans le cerveau. Par ailleurs, outre cette masse que nous pouvons maintenant nommer tumeur, il n'existe aucune méthastase visible autour de celle-ci. Cette tumeur est donc bénigne, car il n'existe aucune prolifération cellulaire. La tumeur étant placée au chiasma optique, cela peut donc expliquer les troubles de la vision et les maux de têtes".

- " Pouvez-vous nous expliquer plus en détails ce qu'est une tumeur ? Anisi que ses caractéristiques ?"

- " Une tumeur est actuellement définie comme une prolifération cellulaire excessive, ne répondant plus aux mécanismes de régulation normaux, aboutissant à une néoformation tissulaire, ayant tendance à persister et à s'accroître. En effet, la tumeur peut prendre du volume et s'étendre sur d'autres organes si elle n'est pas traitée. Mais nous pouvons voir que cette tumeur n'est pas évolutive car elle n'est tout d'abord pas très volumineuse puis elle ne se propage pas de façon excessive."

  • Détection des pathologies

Pour résumer notre situation initiale, nous avions deux patients A et B présentant tous deux des mêmes symptômes à savoir : troubles de la vision, maux de têtes récurrents. Leur généraliste, ne pouvant émettre de diagnostic, les a envoyés chez un confrère qui leur ont prescrit un scanner et une IRM. Après cela, le neurologue a pu poser son diagnostic. Le patient A ne présente aucune anomalie cérébrale, donc aucune pathologie cancéreuse. En revanche, le patient B, lui, présente une tumeur au chiasma optique provoquant donc ses troubles de la vision et ses maux de tête.

  • Traitements possibles

- "Docteur, existe-t-il des traitements ou des moyens de guérison pour combattre cette tumeur ? "

- "Bien sûr. Selon la localisation de la tumeur, nous pouvons intervenir chirurgicalement et extraire cette tumeur. Mais dans le cas du patient B, il est difficile de pouvoir intervenir sans conséquence. La tumeur étant située au chiasma optique, le patient pourrait perdre l'usage de ses yeux après l'intervention. Autre alternative, nous pouvons effectuer deux types de protocoles : un protocole de chimiothérapie composé de produits toxiques qui ne sont pas sans conséquences sur l'organisme, mais qui est le plus utilisé. Il existe aussi la radiothérapie qui va permettre d'irradier la tumeur mais qui présente aussi des conséquences néfastes sur l'organisme. Avec la chimiothérapie, les rechutes sont possibles. Après un arrêt de quelques mois, la tumeur peut de nouveau prendre du volume. Mais, nous sommes optimistes, la médecine évolue à grands pas et nous avons chaque jour plus de traitements à leur proposer qui permettent à nos patients de vivre normalement."

- "Merci Docteur pour toutes ces informations. "

 

5- Témoignages des patients

Les personnes interrogées ci-dessous sont des personnes de notre entourage atteintes d'une tumeur au cerveau.

Patient 1:

- "Bonjour Madame. Accepteriez-vous répondre à quelques questions dans le cadre de notre TPE ?"

- "Oui, bien sûr."

- "Merci beaucoup. Tout d'abord, de quel type de maladie êtes-vous atteinte ?"

- "Je suis atteinte d'un méningiome localisé dans mon cerveau."

- "Quels ont été vos moyens de détection ?"

- "J'ai été diagnostiquée grâce à une IRM."

- "Quel a été votre parcours clinique ?"

- "Suite à des maux de tête ainsi qu'un trouble de ma vision, j'ai été opérée d'un glocome. Ayant toujours des douleurs et des problèmes ophtalmiques, le médecin a décidé de me faire passer une IRM. Avec ces résultats, il m'a orientée vers un chirurgien neurologue. Après son diagnostic de méningiome de 8 cm de longueur, avec le chirurgien neurologue nous avons pris la décision d'opérer. Il y avait un risque de 1% que le chirurgien touche mon nerf optique. Malheureusement, je fais maintenant partie de ces 1%. J'ai donc perdu la vue de l'oeil droit suite à cette opération."

- "Votre maladie est-elle revenue après avoir été traitée ?"

- "Non, ce méningiome n'est pas revenu. Mais un autre 10 fois plus petit s'est déclaré du côté gauche. Pour l'instant, il n'évolue pas. Le neuro-chirurgien préfère surveiller le méningiome en me faisant passer une IRM tous les ans."

- "Comment vivez-vous au quotidien avec votre maladie ? Quelles sont les conséquences ?"

- "Par moments, c'est difficile de vivre avec cet handicap car je ne vois rien du côté droit et j'ai toujours des douleurs. Je vis également avec la peur que le méningiome gauche évolue. Il y a également le regard des autre qui m'offense parfois car mon physique facial a beaucoup changé depuis mon opération. En conséquence de cela, j'évite d'être seule dans la rue car il y a beaucoup de dangers, comme traverser la route sur un passage piéton. Pour tenir le coup, je n'arrête pas de me dire qu'il faut vivre le jour le jour et de m'occuper afin de me distraire et de ne pas penser à tout cela."

- "Nous vous remercions, Madame, d'avoir répondu à nos questions."



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